À bout de souffle 5/5

D'après l'œuvre de Claude Nougaro.
Compagnie des crabes barbus
Avec Jérôme Quintard, Julien Blondel, Loïc Caillouel dit Caillou et Véra Markovitch

 

 

  Un moment fort en émotions !

 

 Une célébration magistrale de l'humanité de Claude Nougaro à travers ses textes et ses chansons.

 

 Une performance fabuleuse de bout en bout. Une scénographie travaillée. Une fougue extraordinaire mais aussi des moments plus doux, propices à la rêverie. Tantôt on bat la mesure, tantôt on est tenté de fermer les yeux.

 

 Un grain de folie, une énergie renversante : devant cette performance a mille à l'heure, le public était comblé, voire carrément survolté. 

 

 Tous les musiciens et le chanteur ont mis une ambiance du tonnerre, avec un sens du spectacle qui est trop rare. Tout était au top. 

 

 Le choix des textes, des chansons, leur enchaînement, coulaient de source, avec comme fil conducteur l'amour. Des chansons peu connues comme À bout de souffle sont interprétées par un Jérôme Quintard épatant, se donnant à fond et suscitant des cris de joie de la part de l'auditoire.

 

 L'excellence du chanteur ne l'empêche pas de jouer avec ses musiciens comédiens qui excellent eux aussi et donnent une vie incroyable à ce spectacle qui met du baume au cœur et fait goûter la saveur des paroles du poète de génie du coq et la pendule ou de Tu verras.

 

 Assister à ce spectacle fut une joie de chaque instant. L'enrichissement intellectuel n'étant pas la moindre de ses vertus. Un exemple parmi d'autres :《j'ai fait trois petits tours sur la terre : (...) un tour de haine, c'était pas la peine》.

 

 Beaucoup d'esprit se dégage des textes sélectionnés et le chanteur les fait siens, ne cédant pas à la tentation de l'imitation mais recréant avec bonheur les compositions de Claude Nougaro.

 

 On est tellement pris que le spectacle passe à la vitesse de la lumière, et le public est debout pour acclamer la prestation épatante de ces artistes hors du commun.

 

 Il me tarde déjà de revoir ce concert de rêve !

 

 

Publié le 2 juillet 2024

Au théâtre du Rouge-Gorge, à 17h20.

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